Fatima al-Fihriya, créatrice de la première université au monde !
Fatima al-Fihriya est la fondatrice au 9ème siècle de la mosquée al-Qarawiyyîn, à Fès au Maroc, qui deviendra une université considérée comme l’un des principaux centres spirituels et éducatifs du monde musulman. Cette institution est aujourd’hui considérée comme la plus ancienne université du monde encore en activité !
Fatima est originaire de Kairouan en Tunisie. Son père était un riche commerçant dont elle hérita la fortune avec sa sœur Maryam. En 859, Maryam dirigea la construction d’une mosquée dans le quartier Al-Andalous, tandis que Fatima entreprit de rénover et d’agrandir une mosquée du quartier d’al-Qarawiyyîn. La mosquée Qarawiyyîn est devenue la première université de l’histoire !
L’université joua un rôle de premier plan dans les relations culturelles et universitaires entre le monde islamique et l’Europe. Un célèbre philosophe et théologien juif, Ibn Maimoun étudia dans cette institution. Gerbert d’Aurillac, celui qui aurait introduit le chiffre zéro en Europe, fut un élève assidu.
L’université ne dispensait pas seulement un savoir religieux mais également profane et scientifique, comme la grammaire, la médecine, les mathématiques, l’astronomie, la chimie, l’histoire, la géographie, et la musique. Peu à peu, un large éventail de matières furent introduites telles que les sciences naturelles, la physique, et les langues étrangères. Cette polyvalence en fit une institution de savoir à part entière, et attira ainsi des érudits et des étudiants du monde entier, et de toutes confessions. Une Sorbonne maghrébine…
Aujourd’hui, la mosquée comprend l’une des plus grandes bibliothèques du Maroc. Elle contient des milliers d’ouvrages et manuscrits rares.
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Bonjour,
Permettez quelques mots sur la Femme et notre civilisation. Merci.
Les Livres sacrés sont les grands monuments scientifiques et historiques de l’antiquité.
Les hommes qui ont écrit l’histoire des religions ont toujours fait remonter les connaissances primitives à une puissance surhumaine, c’est-à-dire au-dessus de leur nature masculine.
Cette puissance révélatrice que les théologiens, plus tard, attribueront à la parole d’un Dieu mystérieux, c’est l’Esprit féminin incarné dans les Grandes Déesses qui ont érigé le monument grandiose de la pensée divine qu’on appelle la science primitive.
Précisons que le mot déesse était le nom générique de toutes les femmes supérieures et qui n’indiquait alors que les qualités morales inhérentes au sexe féminin. Pas de surnaturel ; partout les mêmes principes, c’est-à-dire les mêmes commencements, avaient pour base la nature même, encore inviolée.
Par la Déesse, la Vérité brilla et se répandit sur la terre ; longtemps vivante, longtemps féconde, elle déposa dans le cœur et dans l’esprit des générations successives les connaissances qui furent l’origine de toutes les grandeurs de l’humanité.
La pensée primitive de la Grande Déesse atteignit une splendeur incomparable ; elle sonda les mystères de l’Univers, de la vie, des évolutions, et celui, si important, des sexes.
Ce qui prouve la féminité des antiques révélations, c’est que la science des premiers temps n’est pas analytique comme celle des savants modernes, elle est synthétique comme celle qui émane de l’Esprit féminin ; elle établit des lois, donne des idées générales trouvées par l’intuition (qui est la faculté divine) et les formule avec la précision et l’audace de la certitude.
Les procédés de l’Esprit féminin sont si différents de ceux de l’esprit masculin que les hommes n’ont pu expliquer la science primitive qu’en y introduisant le surnaturel.
La tradition antique personnifia toujours la science et les lettres par neuf femmes qui furent les neuf grandes Révélatrices. Les sociétés secrètes, qui continuent les Mystères antiques, ont gardé fidèlement le souvenir de ces grandes Déesses qu’elles symbolisent par neuf sœurs.
Quelles étaient en réalité ces neuf Déesses ?
Les voici :
1- TOTH en Egypte, auteure des 42 livres sacrés.
2- SARASVATI aux Indes, auteure du Véda.
3- YAO en Chine, auteure des King.
4- La VOLUSPA chez les Celtes, auteure de l’Edda.
5- DERCÉTO, surnommée ISTAR ou ASTARTHÉ, en Phénicie, auteure de la Cosmogonie Phénicienne.
6- ARDUI-ANAÏTA, surnommée ARIANE ou ARIADNE, auteure de l’Avesta en Perse.
7- KRISHNA aux Indes, auteure de la Bhagavad Gitâ.
8- HEMOERA en Grèce, auteure des livres attribués à Homère.
9- MYRIAM HATHOR en Egypte, auteure du Sépher qui servit à faire le premier livre du Pentateuque, la Genèse biblique.
Ces grandes femmes sont appelées ironiquement des Séphiroth. On en compte 10, comme les incarnations de Vishnou ; neuf déjà venues et une attendue.
Nous allons, tout au long des articles de ce blog, passer en revue l’œuvre de ces grandes femmes dont plusieurs ont été supprimées de l’Histoire ou ont été masculinisées.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
Cordialement.